Ancien joueur des Étalons avec plus de 100 capés, Charles Kaboré s’intéresse à la sélection nationale du Burkina Faso en tant que leader entreprenant. Dans une interview avec le média Libre Info, il s’est exprimé sur le profil du prochain sélectionneur des Étalons.
Mais avant d’aborder ce sujet, Charles Kaboré a donné son avis sur le parcours des Étalons lors de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire. Il a surtout relevé les imperfections :
Nous sommes partis avec beaucoup d’enthousiasme et avec beaucoup d’espoir. Vous savez, souvent les Can se suivent et elles ne se ressemblent pas. En 2022(Can Cameroun), cela a été une très bonne Can avec une demi-finale pour les Etalons. Après chaque Can, il faut faire un bilan et quel que soit l’échec, il y a du positif autour… Tout ce qui était un peu négatif avant d’aller à la Can en Côte d’Ivoire a un peu eu un impact sur le début de notre Can. Il n’y a pas lieu de se tirer dessus. Maintenant, il faut tirer les leçons afin d’avoir un bon résultat positif pour l’avenir.
Concernant le profil du prochain sélectionneur des Étalons, Charles Kaboré souhaite avoir un homme de personnalité à la tête de la sélection nationale. Un entraîneur exigeant qui va imposer la rigueur au sein de l’équipe :
Il faut un entraîneur qui a de la personnalité parce que la personnalité c’est la base. Il y a des choses souvent que les joueurs font, pas forcément exprès mais qu’il ne faut pas laisser passer parce qu’il faut de la discipline. Une équipe, c’est la discipline d’abord. Donc, il ne faut pas lésiner là-dessus, il faut vraiment un entraîneur qui a de la personnalité, c’est le plus important.
Cependant, l’ex-capitaine des Étalons et ancien légende de l’OM demande aux dirigeants d’aller plus vite à tous les niveaux pour préparer l’équipe avant la CAN 2025 au Maroc :
Le seul conseil que j’ai à donner, c’est d’aller vite à tous les niveaux et de tout prendre au sérieux parce que dès que la compétition finit on pense déjà à une autre compétition et c’est ça qui est important. La Can 2023 est déjà passée. C’est de voir maintenant comment améliorer ce qui n’a pas marché à la Can précédente pour que les erreurs ne se reproduisent plus.