À quelque heure du choc face à l’Éthiopie, Brama Traoré a ravivé la flamme du groupe et de tout un peuple. Le sélectionneur burkinabè exhorte ses hommes à se dépasser pour décrocher la précieuse place de meilleur deuxième. Mais derrière cet élan d’espoir, plane encore le spectre des fautes du passé que les Étalons doivent absolument éviter de répéter.
Lors d’une conférence de presse rapportée par Alexandre Le Grand, Brama Traoré a clairement affirmé qu’il ne se laisserait pas influencer par les échecs passés, refusant catégoriquement que ceux-ci perturbent sa vision de la situation actuelle :
Notre objectif est de gagner, point final. Ce n’est pas le moment de se lamenter sur ce qui a été. Je vous l’assure, nous allons nous surpasser pour engranger la victoire et inscrire le maximum de buts possibles face à l’Éthiopie. La suite des événements dépendra de l’administration.
Malgré un sentiment de doute perceptible dans l’environnement de l’équipe, le sélectionneur a tenu à réaffirmer sa confiance et à galvaniser les troupes :
Nous sommes confiants, même si ça nous peine de vous savoir dans l’incertitude. Restez mobilisés !
Traoré insiste sur la nécessité d’une approche tactique rigoureuse pour ce match, exhortant ses joueurs à bien prendre le départ tout en surveillant l’adversaire :
Il faudra bien entamer cette rencontre, tout en restant attentifs aux Éthiopiens, car comme le dit l’adage : le bouc mort n’a pas peur du couteau.
L’entraîneur a terminé l’entretien en soulevant la question des « erreurs du passé ». Il a invité son interlocuteur à clarifier exactement quels manquements étaient visés, laissant flotter un point d’interrogation dans l’air.