Aujourd'hui,

PARLONS-EN

Depuis le 21 novembre 2016, la vente et l’utilisation des pétards a été formellement interdites par le gouvernement burkinabè, soucieux de la quiétude des populations burkinabè traumatisées par les bruits de ces explosifs. Malheureusement, l’usage de ces explosifs est de nouveau en vogue dans le pays. C’est du moins ce que l’on a remarqué à l’occasion des fêtes de fin d’année 2017 à Ouagadougou.



Alors que les populations aspirent à plus de quiétude, certains Burkinabè s’adonnent encore à ce dangereux phénomène qui ne manque pas de créer des dégâts. En plus des éléments des forces de sécurité qui ont pris d’assaut les artères de la capitale aux fins de sécuriser les populations en cette période des fêtes de fin d’année, les Ouagalais ont été obligés de supporter les pétarades qui, parfois, ont l’air de véritables fusillades entre factions ennemies. Quand on se rappelle les récentes attaques terroristes dont ont été témoins certains Burkinabè qui sont loin d’oublier ces moments tragiques, il y a lieu de s’inquiéter. Surtout qu’il est difficile pour un profane de distinguer le bruit d’un pétard de celui d’une arme à feu.

Selon un médecin au CMA de Pissy à Ouagadougou, trois enfants et un adulte ont été reçus dans la nuit du 31 décembre 2017 au 1er janvier 2018 pour des interventions chirurgicales suite à l'utilisation de ces explosifs. Au grand dam des cardiaques et des enfants fragiles, les amateurs de pétards parcourent les ruelles des quartiers et les lieux publics pour faire exploser leurs gadgets dangereux. Pour ces derniers, l’objectif est de créer le maximum de peur, de panique au sein des populations d’où le choix de la nuit pour les opérations et les lieux de culte ou de joie pour s’adonner à leur jeu périlleux.

Vivement que le gouvernement se penche sur la question avant que le pire n’arrive. Mieux vaut prévenir que guérir, dit-on.