Au Mali, tôt ce mercredi 19 août au matin, les militaires mutins ont appelé à une transition politique civile conduisant à des élections et annoncé la création d'un Comité national pour le salut du peuple. Les militaires au pouvoir ont affirmé par ailleurs que tous les accords internationaux seront respectés.
Arrêté mardi par des soldats mutins, le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, a annoncé sa démission ainsi que la dissolution du gouvernement et de l'Assemblée nationale. Les militaires qui ont pris le pouvoir ont appelé à une transition politique civile conduisant à des élections.
Contesté dans la rue depuis plusieurs mois, le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), a été renversé par un coup d'État militaire dans la nuit de mardi 18 à mercredi 19 août. IBK a annoncé sa démission et la dissolution du gouvernement et du Parlement après son arrestation plus tôt dans la journée par des soldats mutins.
«Je voudrais à ce moment précis, tout en remerciant le peuple malien de son accompagnement au long de ces longues années et la chaleur de son affection, vous dire ma décision de quitter mes fonctions, toutes mes fonctions, à partir de ce moment», a dit le président Keïta dans une allocution diffusée par la télévision nationale ORTM. «Et avec toutes les conséquences de droit: la dissolution de l'assemblée nationale et celle du gouvernement», a-t-il ajouté.
Le président Keïta, arrêté en compagnie de son Premier ministre Boubou Cissé en fin d'après-midi et emmené dans le camp militaire d'où était partie une mutinerie en début de journée, est apparu vers minuit sur la télévision publique ORTM, portant un masque sur la bouche.
Les militaires qui ont pris le pouvoir ont affirmé vouloir mettre en place une «transition politique civile».
Avec Agences