Aujourd'hui,
URGENT
Covid-19: la vaccination des Burkinabè débutera dans la première semaine de juin 2021.
Santé : un premier lot de 115.000 doses de vaccins contre la Covid-19 est arrivé au Burkina Faso. 
Oudalan: les populations de Tin Akof se réfugient près du camp militaire après une attaque terroriste. 
Santé: l'OMS valide le vaccin chinois Sinopharm pour usage d'urgence contre la Covid-19. 
Sécurité alimentaire: le CILSS prévoit une saison pluvieuse humide pour la campagne agricole 2021-2022. 
Coopération: le président Xi Jinping réaffirme l’engagement de la Chine en faveur de la solidarité et de la coopération avec l’Afrique.
Politique: Alassane Bala Sakandé rejette un appel de jeunes pour sa candidature à la présidentielle 2025. 
Somalie: l’Union africaine a nommé l’ancien président du Ghana, John Mahama, au poste de Haut représentant. 
Football: la CAF décide du report des éliminatoires de la Coupe du monde de la Fifa Qatar 2022.
Yako : un enfant de près de 14 ans s’est donné la mort jeudi, par pendaison au secteur n°4 de Yako (AIB).  

ENVIRONNEMENT

Des éléphants attristent des paysans qui exercent le maraîchage dans la commune de Solenzo. Ces derniers, plusieurs périmètres ont été dévastés par les pachydermes.

Le fleuve Mouhoun qui sépare la commune de Solenzo dans la province des Banwa à celle de Ouarkoye dans la province du Mouhoun permet aux braves paysans de pratiquer le maraîchage et de faire des plantations notamment de bananiers. Aux abords du fleuve précisément dans les brousses des villages de Bouémahou à 35 km, de Montionkuy à 31 km et de Bolibana à 45 km de Solenzo se font le maraîchage.

Il n’y a pas de plaine aménagée mais les paysans disposent des hectares de tomates, d’oignons, des bananeraies et aussi des champs d’anacardes tout le long du fleuve. Ce samedi 03 avril les braves paysans avaient le visage crispé après le passage des éléphants. Selon Seydou Kindo du village de Bonza, c’est le vendredi 02 avril dans la nuit que les éléphants sont arrivés dans son périmètre.

Le constat est amer car la bananeraie a été saccagée, il n’y a plus de papayer et les champs de tomates et d’aubergines locales ont été balayés pour laisser place à une clairière comme si rien n’avait poussé.

Selon les dires des autres personnes qui font également le jardinage aux abords du fleuve c’est de 21h à 4h du matin que les éléphants investissent les champs.

Ils se divisent en petits groupes et sèment la terreur et la désolation selon Tiensi Coulibaly du village de Bouémahou. Tiandaba Coulibaly : « vraiment ces éléphants nous causent du tord ici. La nuit nous sommes obligés d’allumer des ampoules dans les champs et faire du bruit pour les éloigner mais s’ils ont très faim et ils forcent pour rentrer dans ton champ ».

Pourtant, selon les témoignages, il n’y avait pas d’éléphants dans cette partie de la province des Banwa et l’on se demande d’où ils ont quitté. Bakary Konaté du village de Montionkuy de souligner « qu’il faut vraiment qu’une solution soit trouvée avant l’hivernage sinon nos champs seront dévastés par ces animaux qui nous détruisent et nous paniquent ».

 

Agence d'information du Burkina

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