Le gouvernement burkinabè a examiné lors de sa réunion hebdomadaire un rapport concernant la proposition de schéma d’apurement de la dette intérieure irrégulière des ministères et institutions.
Cette dette intérieure irrégulière avait été évaluée à 39,3 milliards de FCFA par l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC), à la suite d’un audit effectué au cours du premier trimestre 2016. «Mais le ministère de l’Economie et des Finances a ramené cette dette à 32 milliards de francs CFA», a expliqué Remi Fulgance Dandjinou, le porte-parole du gouvernement.
Cette année 2017, ajoute-t-il, 1445 dossiers, reconnus par l’ASCE et le ministère de tutelle, vont connaître une procédure d’apurement avec un allègement des pièces justificatives et une signature de contrat avec les différents prestataires concernés.
Les ministres en charge du dossier ont été instruits de prendre les dispositions idoines «en vue de l’apurement diligent du reste de la dette déclarée irrégulière par l’ASCE-LC, en tenant compte de la mise à jour régulière de la liste des dossiers validés qui seront parvenus au ministère de l’économie, des finances et du développement», notre le compte rendu du conseil des ministres.
Quant à la dette intérieure déclarée régulière estimée à 35 milliards de francs CFA, elle a un taux d’apurement de 98,21%. Cela, après ait doté le budget national de 30 milliards de FCFA pour l’apurer. Pour l’année 2017, cinq milliards de francs CFA sont prévus sur le budget national pour finaliser l’apurement de la dette intérieure régulière.